Véran avertit que «si nous ne faisons rien», il y a un risque de ne plus «pouvoir accepter en réanimation» des malades

© AFP 2024 GEOFFROY VAN DER HASSELTOlivier Véran
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La dynamique de l'épidémie a été qualifiée d’inquiétante par le ministre français de la Santé qui tient une conférence de presse ce jeudi 17 septembre pour faire le point sur la lutte contre le Covid-19 dans le pays.

Tandis que plus de 10.000 nouvelles contaminations en 24 heures pour la première fois depuis le début de l’épidémie ont été enregistrées en France, le ministre français de la Santé, lors de sa conférence de presse ce jeudi 17 septembre, a estimé inquiétante la circulation active du virus dans l’Hexagone.

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Olivier Véran relance son point de presse hebdomadaire face à la nouvelle flambée de Covid-19 – vidéo

Il a également jugé préoccupant le nombre de patients placés en soins intensifs, martelant que si rien n'était fait, il n'y aurait bientôt plus la possibilité d’«accepter en réanimation» des malades.

«Si nous ne faisons rien, nous risquons de ne plus pouvoir accepter en réanimation les gens qui en ont besoin», a-t-il averti lors de son discours.

D’ici samedi, des mesures de restriction doivent être décidées en ce qui concerne les villes de Lyon et Nice, où le coronavirus circule à un niveau inquiétant, selon le ministre.

En outre, «si la situation sanitaire ne s'améliore pas» à Marseille et en Guadeloupe, où des mesures ont déjà été adoptées, «il faudra sans doute prendre des mesures encore plus fortes», a prévenu M.Véran, cité par l’AFP, qui évoque «la possible fermeture des bars» ou «l'interdiction des rassemblements publics».

«À Lille, Toulouse, Rennes, Dijon et Paris, le taux d'incidence en population générale est élevée, de l'ordre de 3 à 4 fois la cote d'alerte» mais «les seuils critiques ne sont pas encore atteints. Nous serons extrêmement attentifs dans ces métropoles», a expliqué Olivier Véran.

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Olivier Véran: «Nous sommes dans une situation à risques» avec le Covid-19

Le port du masque dans le viseur

De plus, le ministre a souligné que le port du masque en présence d'enfants par les professionnels des crèches était désormais aussi obligatoire, afin de réduire les contaminations d’adulte à enfant. Alors qu’avant le masque n’était demandé qu’en présence des parents.

«Le port du masque sera désormais obligatoire pour tous les professionnels de crèche, y compris en présence des enfants», a-t-il déclaré.

Toutefois, un assouplissement des mesures est prévu dans les crèches et les écoles, selon Olivier Véran. Il a expliqué cela par l'argument que les enfants en primaire, en maternelle et en crèche sont moins susceptibles de se contaminer entre eux, non plus que de contaminer les adultes les entourant.

Le ministre a indiqué que si un enfant se révélait être positif au coronavirus, il devait être mis en quarantaine pour sept jours, tandis que ceux avec qui il avait été en contact, y compris les enfants de sa classe, pouvaient continuer à se rendre à l’école.

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