Les courses de dromadaires jouissent d’une très grande popularité dans les pays arabes. Elles y sont même un sport à part entière dans lequel les investissements ne sont pas moindres que dans le football.
À la différence des chevaux, les dromadaires ne courent pas sur une piste circulaire mais en ligne droite d’un point A à un point B. Cela s’explique par le fait que lorsqu’ils atteignent leur vitesse maximale, les dromadaires peuvent déraper, tomber et même blesser les spectateurs.
Ce sont des dromadaires, et non des chameaux, que l’on fait courir, de préférence des femelles qui sont moins capricieuses et plus rapides que les mâles.
Des micropuces sont implantées dans le tissu des oreilles et du cou de tous les dromadaires participant aux courses pour éviter toute falsification des résultats. Avant le départ, les animaux passent au contrôle antidopage.
Jusqu’au début du XXIe siècle, les dromadaires étaient drivés par des adolescents pesant moins de 45 kilogrammes. Un nombre considérable de jockeys professionnels étaient des enfants kidnappés. Parfois, les familles pauvres vendaient leurs enfants. De 30.000 à 40.000 enfants auraient été enlevés ou vendus. Aujourd’hui, les jockeys sont des robots.
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