Afin de soutenir une étudiante à qui le musée d’Orsay avait refusé l'entrée en raison de son décolleté, le groupe Femen y a organisé une action.
Le 13 septembre, une vingtaine de jeunes femmes à la poitrine dénudée ont fait leur apparition dans le musée avec inscrits sur leur corps des messages comme «Ceci n'est pas obscène» ou «Obscène à cause de vous».
#FEMEN #MuséeDOrsay pic.twitter.com/2kCil39HAx
— FEMEN (@Femen_France) September 13, 2020
«L’obscénité est dans vos yeux»
Le groupe a expliqué cette démarche sur Twitter où il a également publié de nombreuses photos et vidéos.
«L’obscénité est dans vos yeux! Une vingtaine d’activistes Femen sont allées aujourd’hui faire une petite visite topless au musée d’Orsay. Stop à la sexualisation du corps des femmes!», est-il notamment écrit.
⚡️BREAKING NEWS⚡️
— FEMEN (@Femen_France) September 13, 2020
L'OBSCÉNITÉ EST DANS VOS YEUX !
Une vingtaine d’activistes #FEMEN sont allées aujourd’hui faire une petite visite topless au musée d’#Orsay.
Stop à la sexualisation du corps des femmes !
OIO pic.twitter.com/RVJp2UO6ts
Selon les activistes, elles réaffirmaient avec cette action que «notre torse n’est pas obscène et que nous soutenons Jeanne et toutes les femmes victimes de discrimination sexiste».
MES SEINS NE SONT PAS OBSCÈNES !
— FEMEN (@Femen_France) September 13, 2020
Avec cette action au @MuseeOrsay, ns réaffirmons que notre torse n’est pas obscène et que ns soutenons Jeanne et toutes les femmes victimes de discrimination sexiste.
Stop à la sexualisation du corps des femmes ! #FEMEN #ORSAY
📸@capucinema pic.twitter.com/igng9QTWIX
Décolleté «trop provocant»
Cet événement a eu lieu après que le musée d’Orsay a fermé ses portes à une étudiante, Jeanne, en raison de son décolleté. Celle-ci a accepté de se couvrir d’une veste pour accéder aux collections, mais a ensuite publié son témoignage sur Twitter en y joignant une photo d'elle vêtue de la robe en question.
Lettre ouverte @MuseeOrsay
— Tô’ (@jeavnne) September 9, 2020
Ci-joint la robe de la discorde (photo prise quatre heures plus tôt) pic.twitter.com/FTIXQKsdRZ
L’institution a finalement présenté ses excuses à l’intéressée dans un message sur Twitter en annonçant regretter l’incident. Jointe par Libération, Jeanne a confirmé que le musée l’avait appelée pour s’excuser.