Dans une interview accordée aux Éveilleurs et repérée par Valeurs actuelles, la nièce de Marine Le Pen, Marion Maréchal, a évoqué de nombreux sujets épineux de l’actualité française, dont la crise du coronavirus.
Une «hystérie et une angoisse générale»
L’épidémie a causé une «hystérie et une angoisse générale auxquelles les élus n’échappent pas», affirme-t-elle.
Mme Maréchal s’est notamment référée aux mesures prises par certains maires, comme Christian Estrosi, qui a été l’un des premiers à avoir rendu le port du masque obligatoire partout dans sa ville.
Lutter contre l’insécurité
Elle a de plus souligné que le gouvernement tentait de «noyer le poisson» en parlant des problèmes concernant le coronavirus afin d’ignorer la crise de l’insécurité en France.
«Le gouvernement se trompe en espérant échapper à tous les sujets essentiels», a-t-elle résumé, ajoutant que si Gérald Darmanin et Éric Dupont-Moretti ne «s’inscrivent pas dans une vision complémentaire», il n’y aura «aucun résultat» pour faire face à l’insécurité.
«Une nouvelle forme de racisme»
Pour elle, les problèmes de racisme, notamment liés au mouvement Black Lives Matter, ont également été décortiqués.
«Ce débat violent crée une nouvelle forme de racisme et constitue à vouloir dresser les “minorités“ contre les Français de souche - les Blancs contre les Noirs - en ayant une relecture très binaire de l’Histoire», a affirmé Mme Maréchal en ajoutant qu’«on se refuse à regarder l’Histoire dans ses parts d’ombres et de lumière».
Elle a par ailleurs évoqué la députée de La France insoumise Danièle Obono, représentée en esclave par Valeurs actuelles, rappelant que cette dernière «tient des discours extrêmement durs contre la France». Par le passé, elle «avait refusé de dire “Vive la France“» et avait «qualifié Jean Castex d’homme blanc bien “techno et de droite“».
Je n'ai pas à m'excuser en tant que blanche
Ce n’est pas la première fois que Mme Maréchal se prononce sur les manifestations antiracistes. Le 10 juin, elle avait réagi dans une vidéo relayée sur Facebook aux mouvements et manifestations provoqués par les morts d'Adama Traoré en France et de George Floyd aux États-Unis. «Je n'ai pas à m'excuser en tant que blanche et en tant que Française», avait-elle dit.