Une équipe de scientifiques a découvert la présence de phosphine dans l'atmosphère de Vénus, laissant supposer une éventuelle existence de vie sur la planète, a déclaré ce 14 septembre à Sputnik une source proche des chercheurs.
La découverte a été faite grâce au télescope James Clerk Maxwell à Hawaï et à celui d’Atacama au Chili par une équipe de scientifiques de l’université de Manchester, de celle de Cardiff et de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT), a précisé la source.
La phosphine est un gaz incolore hautement toxique. Sur Terre, elle est produite par des organismes anaérobies, ceux qui n’ont pas besoin d'oxygène pour fonctionner.
La source souligne pourtant que la présence de ce gaz sur Vénus ne signifie pas automatiquement l’existence d’une forme de vie sur la planète et pourrait être le résultat d'un autre processus.
Des températures à faire fondre le plomb
En effet, Vénus ne semble pas être une planète propice à la vie. La température à la surface de la planète est d’environ 460 degrés Celsius, ce qui suffit pour faire fondre le plomb, rappelle la NASA. En outre, ses nuages acides et son atmosphère composée de gaz à effet de serre et de dioxyde de carbone en font un endroit improbable pour la vie telle que nous la connaissons.
D’ailleurs, selon une hypothèse émise précédemment par des scientifiques russes, les formes de vie extraterrestres ne doivent pas forcément ressembler à celles de la Terre. Ils ont révélé en avril 2019 qu’une forme de vie basée sur des principes biochimiques inconnus jusqu'à présent pourrait exister sur Vénus.