Les tribunaux ont commencé à prononcer les «premières peines d'emprisonnement» pour des faits liés à la fuite des sujets de l'examen du Brevet d'enseignement moyen (BEM), la diffusion de corrigés et la «triche», a précisé le ministère dans un communiqué.
Une autre personne, accusée d'avoir fait «fuiter le sujet de langue arabe par téléphone portable», a été placée en détention provisoire par le tribunal de M'sila (230 km au sud d'Alger). Son procès doit avoir lieu dimanche, selon le ministère.
Le code pénal, amendé en avril, criminalise «l'atteinte aux examens et concours». Toute personne impliquée dans la fraude aux examens encourt une peine allant d'un à 15 ans de prison.
Le phénomène de fraude aux examens du brevet et du baccalauréat a pris de l'ampleur ces dernières années en Algérie.
En 2016, des dizaines de personnes, dont des cadres de l'Éducation nationale, ont été arrêtées, soupçonnées d'être impliquées dans des fuites massives de sujets du baccalauréat sur Internet.