De tous les animaux présents dans les espaces urbains, le pigeon est sans doute le moins aimé. Transmetteur de maladies, synonyme de dégradations de bâtiments, il est classé comme espèce nuisible dans beaucoup d’endroits. En outre, les nourrir peut vous emmener devant le tribunal, comme dans le cas de cette Australienne.
Une plaine des voisins
Elizabeth Vlajkov a déclaré à 7NEWS qu'elle nourrissait ces oiseaux dans sa cour avant depuis plus de 25 ans, mais que ses voisins en avaient apparemment assez.
Cette habitude attirerait jusqu'à 600 volatiles par jour et aurait empêché les riverains de dormir.
Le Conseil de Salisbury a depuis envoyé une lettre d'avertissement à Mme Vlajkov, annonçant que si elle n'arrêtait pas de les nourrir elle pourrait faire face à une amende de 30.000 dollars (25.321 euros).
«Je les nourris», a-t-elle déclaré. «Je dépense six dollars chaque jour pour leur nourriture. Faire payer une vieille dame pour avoir nourri des pigeons... c’est affreux.»
Une situation identique
Ce n’est pas la première fois que le fait de nourrir des oiseaux provoque un conflit de voisinage. Un homme de Melbourne a été condamné à une amende «scandaleuse» de 1.000 dollars (615 euros) en 2018 pour en avoir nourris, également devant chez lui.
Il le faisait depuis 20 ans mais ses nouveaux voisins se sont plaints au conseil local.
«J'ai développé un peu d'attachement avec eux au fil des ans», a-t-il déclaré. «Je suis désolé pour les oiseaux, ils ont juste faim et j'essaye seulement de les nourrir.»