Jean-Marie Bigard dit que s’il n’était pas protégé il se faisait «bastonner» par les Gilets jaunes

© AFP 2024 ALAIN JOCARDJean-Marie Bigard, le 12 septembre 2020
Jean-Marie Bigard, le 12 septembre 2020 - Sputnik Afrique
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Chahuté par les Gilets jaunes lors des manifestations du 12 septembre à Paris, Jean-Marie Bigard est revenu le même jour sur les événements à l’antenne de France Info. «J'avais heureusement deux personnes qui assuraient ma sécurité sinon je me faisais piétiner, je me faisais bastonner», a affirmé l’humoriste.

L’humoriste Jean-Marie Bigard, malmené pendant la manifestation parisienne des Gilets jaunes du 12 septembre, dit ne pas s’être attendu à un tel accueil.

«Cela a été une épreuve incroyable. C'était prémédité. C'est pour cela que cela me fait un peu moins mal à mon petit cœur d'artichaut», a-t-il affirmé sur France Info.

Slogans «Bigard collabo»

L’humoriste a ajouté qu’alors que sa voiture ne s'était même pas encore arrêtée place de la Bourse, déjà «les slogans dans les mégaphones cornaient: "Bigard collabo"».

poubelle brûlée lors des premières tensions à Paris, le 12 septembre - Sputnik Afrique
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Il affirme toutefois que «cela ne correspond qu'à une minorité des Gilets jaunes. La moitié ne comprenait pas pourquoi je me faisais huer.»

«J'avais heureusement deux personnes qui assuraient ma sécurité sinon je me faisais piétiner, je me faisais bastonner», a-t-il tenu à souligner.

Pourquoi un tel accueil?

D’après l’humoriste, cela vient du fait qu’il s’était désolidarisé de Jérôme Rodriguez, lequel avait assimilé les policiers à «une bande de nazis».

«Il y a une partie des gens qui ont dû faire croire que je m'étais désolidarisé des Gilets jaunes. C'est de là qu'est venue cette espèce de colère incroyable», résume-t-il.

Mais l'humoriste réaffirme son «soutien total» au mouvement. «Mon soutien concerne 95% des autres Gilets jaunes qui sont à la fois pacifiques et bienveillants.»

Bigard se réfugie dans une brasserie

Venu le 12 septembre place de la Bourse pour participer aux nouvelles manifestations des Gilets jaunes, il a été chahuté par des personnes qui n’auraient pas voulu le voir à leurs côtés.

Il s’est réfugié dans un café et en a été exfiltré en moto quelques temps après.

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