Military Watch Magazine a publié la photo d’une peinture murale à l’intérieur du ministère algérien de la Défense nationale qui présente deux chasseurs furtifs de 5e génération Su-57 aux côtés d’autres armements de fabrication russe. Alors que l’armée de l’air algérienne n’est pas équipée de ce genre d’aéronefs dernier cri, cette peinture soulève des questionnements alors que des rapports publiés fin décembre 2019 faisaient état d’une commande de l’Armée nationale populaire (ANP) de 14 Su-57, ce qui ferait de l’Algérie le premier acquéreur étranger de l’avion de combat.
Изображение Су-57 на здании Минобороны Алжира. Источник: https://t.co/8eX8PBA7YX pic.twitter.com/zmJzAxa4Mc
— Ivan O'Gilvi (@o_gilvi) September 10, 2020
En effet, la photo montre le chef de l’état-major de l’ANP, le général de corps d’armées Saïd Chanegriha, saluant les commandants des différentes forces de l’armée algérienne qui se tiennent devant la peinture murale en question.
D’autres armements figurent également sur l’œuvre, dont des bombardiers de type Su-30MKA, des chars T-90 et une frégate, tous de fabrication russe.
Quelle lecture faire de cette peinture?
L’Algérie a conclu trois contrats pour l’achat de Su-57, Su-34 et Su-35 avec 14 appareils de chaque modèle, indiquait fin décembre le site d’information militaire algérien Menadefense.
Par ailleurs, Menadefense ajoutait que deux autres contrats en option pour l’achat de Su-34 et Su-35 avec 14 appareils de chaque avaient également été signés dans le but de remplacer les avions qui seront retirés de la flotte de l’armée de l’air dans les prochaines années.
Ainsi, en 2025, l’ANP sera en mesure de déployer deux escadrons de Su-30MKA, un de Su-57, un de Su-35 et un de MiG-29M2. Elle a également en sa possession deux escadrons de Su-24 modernisés et un de Su-34 pour la flotte de bombardiers, détaillait le média.
À ce jour, aucune information officielle, d’un côté comme de l’autre, ne confirme la conclusion de ces accords.