Jean-Marie Bigard se désolidarise de Jérôme Rodrigues pour avoir traité des policiers de «nazis»

© Sputnik . Julien Mattia / Accéder à la base multimédiaJérôme Rodrigues
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Jean-Marie Bigard a annoncé qu’il ne défilerait pas aux côtés du Gilet jaune Jérôme Rodrigues, après les propos de celui-ci comparant un syndicat de police à une «bande de nazis». L’humoriste réaffirme néanmoins son soutien au mouvement, et annonce vouloir manifester à Brest.

Alors qu’il avait annoncé vouloir se rendre à Paris pour marcher aux côtés des Gilets jaunes le 12 septembre, Jean-Marie Bigard a déclaré y renoncer, dans une vidéo postée sur son compte Facebook.

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L’humoriste explique avoir été choqué par les récents propos de Jérôme Rodrigues, l’un des organisateurs de la marche parisienne. Ce dernier avait en effet qualifié des policiers de «bande de nazis», lors d’un échange sur Twitter avec le syndicat Synergie-Officiers. Cette sortie avait d’ailleurs entraîné un dépôt de plainte de la part du ministre de l’Intérieur.

Des propos qui ont donc également déplu à Jean-Marie Bigard, lequel a tenu à se désolidariser de Jérôme Rodrigues. L’humoriste a affirmé que son engagement avec les Gilets jaunes n’était pas contradictoire avec le respect de la police.

«Je suis obligé de me désolidariser de Jérôme Rodrigues […] je ne peux pas défiler à côté d’un mec qui traite la police de “nazie” […] Je l’ai toujours dit je suis un ami de la police, aussi bien que je suis un ami des Gilets jaunes, ce n’est pas du tout contradictoire. La police est là pour nous protéger, pour faire respecter les lois de la République», a-t-il déclaré dans sa vidéo.    

Sur un rond-point de Brest?

S’il a choisi de faire une croix sur les cortèges parisiens, Jean-Marie Bigard n’exclut cependant pas d’aller manifester ailleurs. Réitérant son soutien aux Gilets jaunes, l’humoriste se voit bien aller «boire un canon» sur un rond-point de Brest, en compagnie des protestataires.

«J’irai à Brest tranquillement, je trouverais bien un petit rond-point là-bas pour boire un canon avec mes amis les Gilets jaunes. Je suis solidaire évidemment de tous ceux qui sont en souffrance ou démunis», explique-t-il.

Jean-Marie Bigard s’était déjà fait remarquer pour son engagement politique ces derniers mois. Il avait notamment révélé son intention de se présenter à la prochaine élection présidentielle, lançant un appel aux maires de France pour parrainer sa candidature.

 

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