Les Nations unies alertent sur le risque pour 130 millions de personnes à travers le monde d’aller s’ajouter à ceux qui souffrent déjà de faim chronique cette année en raison de la pandémie de coronavirus. Dans cette sombre perspective, l’obésité représente une menace plus grave pour sa part dans le monde développé, indique Bloomberg.
Les régimes alimentaires qui ne sont pas sains contribuent ainsi à l’aggravation du problème de l’obésité de l’adulte dans le monde entier, qui devient une «pandémie mondiale à part entière», avait déclaré en juillet l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Selon l’institution, une alimentation saine et nutritive est déjà hors de portée pour plus de trois milliards de personnes.
Qui sont les concernés?
Dans le cas du Royaume-Uni analysé par Bloomberg, les personnes aux revenus les plus faibles et issues de nombreuses minorités ethniques ont plus de risques d’être en surpoids que celles qui vivent dans les zones les moins défavorisées. À l’âge de 11 ans, les enfants des régions les plus pauvres sont trois fois plus susceptibles d’être obèses que leurs camarades les plus riches, et les minorités noires courent un plus grand risque, précise l’agence.
Impact
Associée à des maladies telles que le diabète, les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et le cancer, l’obésité participe également au développement des cas graves de Covid-19 et donc des décès qui en découlent.
Avec l’immobilisme et l’inaction face à la montée mondiale de la mauvaise alimentation et de l’obésité, les coûts de santé associés dépasseront 1,3 milliard de dollars par an au cours de la prochaine décennie, préviennent les Nations unies, citées par l’agence.
Dans le même temps, le taux de chômage augmente à mesure que l’aide aux entreprises et aux travailleurs en congé diminue, précise Bloomberg qui suppose que la deuxième vague de coronavirus risque d’aggraver la situation.