Venu fêter sa sortie de prison, il se fait démembrer par son ancien codétenu

© Photo Pixabay / Pashminu MansukhaniUn couteau
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Le meurtre d’un ancien détenu démembré et partiellement brûlé en 2017 par des connaissances est examiné à partir de ce 7 septembre par la cour d’assises du Morbihan.

Un homme de 39 ans, venu chez des amis fêter sa sortie de prison, a été tué de plusieurs coups de couteau mais aussi démembré dans la commune de Melrand (Morbihan), dans la nuit du 27 au 28 janvier 2017. Les auteurs des faits sont un ancien codétenu de la victime et sa compagne, rappelle Le Parisien.

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La soirée arrosée d'alcool, de cannabis et de cocaïne a dégénéré, le couple cherchant à extorquer à la victime le code confidentiel de sa carte bancaire avant de le poignarder à plusieurs reprises. Les assassins ont ensuite retiré 50 euros du distributeur.

Pour se débarrasser du corps par la suite, ils l’ont démembré avec une scie à métaux et un couteau de cuisine électrique, avant de brûler une partie du corps dans la cheminée. Le tout aurait fini avec plusieurs rapports sexuels.

Il a pris des photos

La fille de la femme est rentrée le lendemain, l’homme aurait ajouté du bois vert dans l'insert de la cheminée pour dissimuler la tête qui y brûlait encore. Lors d’une soirée avec des amis de la jeune fille, le maître de la maison lui a montré des photos du cadavre réalisées avec son téléphone, lui demandant de les transférer sur une carte mémoire pour garder une preuve. Le dimanche soir, sa compagne a finalement dénoncé les faits à la gendarmerie en chargeant son compagnon.

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Venus à leur domicile, les gendarmes ont découvert le buste de la victime, emballé dans un sac-poubelle, entreposé dans un hangar à proximité. Des résidus d'os calcinés ont été retrouvés dans la cheminée et dans le coffre du véhicule de la femme. Les armes du crime ont également été retrouvées.

Lors des interrogatoires, les deux suspects ont exposé des versions de l'histoire totalement incompatibles, chacun faisant porter le chapeau à l’autre. Les deux encourent la perpétuité, conclut Le Parisien.

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