Un étudiant de licence économie et finance à l'université catholique de Lille a lancé sa propre entreprise pour aider sa mère, pharmacienne, qui se plaignait du manque de masques. Le jeune homme a alors trouvé et contacté une usine en Chine pour traiter directement avec elle, a raconté Le Parisien.
«Ça me prend pas mal de temps en parallèle de mes études et ça m'oblige à des horaires décalés. Je me lève en pleine nuit pour appeler mes fournisseurs chinois, mais le challenge me plaît», a-t-il déclaré.
Aujourd'hui, les commandes de masques chirurgicaux pleuvent sur lui, car il les vend au prix imbattable de 27 centimes l'unité TTC. Pour y arriver, il a limité au maximum ses marges.
«J'en tire quelques revenus que je réinvestis aussitôt dans mon activité», a précisé le jeune entrepreneur.
En outre, il limite ses frais en stockant la marchandise dans le hangar familial.
Avant les masques, les lunettes
En novembre 2019, le journal Les jeux du Courrier picard avaient déjà révélé une autre activité du jeune homme qui avait intégré une start-up lilloise pour un stage et s’était vivement impliqué dans son projet de collecte de vieilles lunettes en vue de les réparer et de les remettre sur le marché à des tarifs très abordables.