L’ancienne caserne du boulevard Exelmans, dans le XVIe arrondissement de Paris, abrite temporairement des réfugiés, des acteurs associatifs mais aussi des entrepreneurs grâce à l’association Aurore. Ainsi, une champignonnière bio a été aménagée dans quatre anciennes cellules par une sœur et un frère, raconte 20 Minutes.
Leur marque déposée s’appelle «Pleurotes de Paris». Ils s’en tiennent à la production de manière écoresponsable et font pousser les champignons à l’aide du marc de café récupéré auprès de trois «bars et cafés-restaurants du coin», explique le média.
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Les deux associés font pousser chaque mois entre 120 et 150 kilogrammes de leur produit phare, privilégiant le circuit court, donc le contact direct avec le consommateur en livrant eux-mêmes leur clientèle.
Un changement de cap
Le projet a été lancé il y a près de deux ans, son cofondateur, ancien urbaniste, s’étant intéressé à la valorisation des biodéchets et notamment du marc de café.
En aménageant les cellules, qui ont parfaitement joué le rôle de caves, le jeune homme a pu y reproduire «une atmosphère de sous-bois» humide et ventilée. Il a été plus tard rejoint par sa sœur, venue l’épauler dans sa tâche.
Toujours en avant
Il leur semble important de prendre part à un développement durable, qui n’est pas pour eux qu’un phénomène de mode. Car «l’agriculture urbaine crée de l’emploi, du lien social et de la biodiversité».
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Les deux partenaires optent pour l’expansion bio et cultivent également différentes variétés de mini-pousses (pois vert, chou rouge, radis…) et s’apprêtent à commercialiser une gamme de tartinables bio. Après avoir optimisé l’espace de ces cellules et récupéré une cave supplémentaire, ils auront à trouver des locaux plus spacieux. Paris Habitat, propriétaire des lieux, devrait en effet récupérer ceux-ci fin août 2021 afin de construire des logements sociaux, précise 20 Minutes.