Le service de presse de l'Université russe a annoncé que ces recherches prendraient en compte l'expérience acquise à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, où les efforts pour minimiser les conséquences de l’accident de 2011 se poursuivent.
«Le corium est une matière qui se forme lors de la fusion d’éléments présents dans la zone active quand des accidents graves se produisent dans les centrales nucléaires. Les travaux de recherche menés grâce à un financement commun dureront jusqu’en décembre 2020. Les établissements russe et japonais ont déjà l’intention de poursuivre leur coopération après cette date. », a-t-il déclaré à Sputnik.
Les scientifiques engagés dans ce projet ont déjà analysé la littérature technique sur le sujet et les brevets existants dans le domaine. Ils ont recueilli des données sur la composition et la structure du corium et des fragments du combustible nucléaire de la centrale de Fukushima. Ils ont établi les modèles géométriques du corium et l’ont modélisé en détail.
Le MEPhI collabore avec l'Institut de Technologie de Tokyo depuis 1993. Ces établissements mènent des recherches conjointes et organisent des stages internationaux pour leurs étudiants.
Les recherches actuelles sont financées par des subventions du ministère russe de la Science et de l'Enseignement supérieur. Elles s’inscrivent dans le cadre du projet: «Amélioration des technologies de sécurité nucléaire et radioactive lors de l’arrêt des centrales nucléaires sur la base de l’exemple de la centrale de Fukishima».