Amazon, qui appartient à l'homme le plus riche du monde, Jeff Bezos, a mis au point un système de contrôle total et d'espionnage de ses employés, selon une étude de l'Open Markets Institute.
Lors de la pandémie de coronavirus, l’entreprise a introduit un système qui, grâce à l'intelligence artificielle, suit les mouvements des employés. Les caméras de surveillance sont conçues pour empêcher les vols et contrôler le temps de pause. La société a breveté un bracelet qui peut suivre où ses employés d'entrepôts ont mis leurs mains.
Exigences de productivité
En outre, le rapport souligne que les conducteurs doivent livrer 999 colis sur 1.000 à l’heure, sinon ils peuvent être licenciés. La société est accusée de pousser par cette pratique des livreurs à ne pas respecter la vitesse et d’augmenter les accidents de la route.
Préventions des vols
Amazon exige également que ses employés à l'entrée de l'entrepôt laissent toutes leurs affaires personnelles, sauf une bouteille d'eau et un sac en plastique transparent avec de l'argent. À la fin de la journée, les employés sont examinés pendant entre 25 à 60 minutes pour un vol.
Obstacles pour des réunions
Le rapport affirme qu'Amazon a également tenté d'empêcher les tentatives de regroupement syndical et de disperser toute réunion avec beaucoup de personnes, en contrôlant que les dirigeants syndicaux ne parlent pas trop longtemps avec le même groupe de personnes.
Les employés d'Amazon sont constamment stressés et menacés de licenciement, indique le rapport. Si un employé est en retard par rapport à la vitesse d’accomplissement de tâches requise par Amazon, le système fait une «réprimande», ce qui peut conduire à un avertissement ou à un licenciement. La vitesse est changée par l’entreprise constamment.
Qui plus est, une application baptisée Amazon Flex traque clandestinement des groupes privés sur les réseaux sociaux que les employés d'Amazon utilisent pour discuter de leurs conditions de travail, écrit Vice en se référant à ses propres documents et sources internes.