Une étude sur des volontaires âgés de plus de 60 ans fera partie des essais post-enregistrement du vaccin contre le Covid-19 Spoutnik V qui débuteront dans les cinq, six ou sept prochains jours, a déclaré à Sputnik Alexandre Guinzbourg, directeur du Centre d’épidémiologie et de microbiologie Gamaleïa.
«J'espère déjà officiellement […] que le vaccin obtiendra l’autorisation d'être utilisé pour les personnes âgées, c'est-à-dire pour les septuagénaires, les octogénaires et peut-être même pour les catégories d'âge supérieur», ajoute-t-il.
Il rappelle par ailleurs que les participants aux tests post-enregistrement du vaccin bénéficieront d'une attention particulière de la part des médecins. Ils ne seront pas hospitalisés, mais ils passeront tous les tests nécessaires avant, pendant et après ces examens.
Un suivi électronique sera également effectué: les participants à la recherche pourront le cas échéant transmettre directement leur inconfort à un médecin d'un établissement médical.
L’autorisation des études post-enregistrement
Le vaccin baptisé Spoutnik V inventé en Russie et enregistré le 11 août est le premier mis au point au monde. Il a été conçu par le centre scientifique d’épidémiologie et de microbiologie Gamaleïa de Moscou et le Fonds d’investissements directs de Russie (RFPI).
Une campagne de vaccination prévue
Les médecins ont souligné que lors des essais cliniques, tous les volontaires ont produit des concentrations élevées d’anticorps et personne n'a connu de complications graves.
Une série de vaccins contre le Covid-19 pour l’usage civil sera testé par le Service fédéral de surveillance de la protection des droits des consommateurs et du bien-être humain (Rospotrebnadzor), puis autour des 15-20 septembre la campagne de vaccination pourrait être lancée, a fait savoir le directeur du centre.
Demandé par les autres pays
Kirill Dmitriev, directeur du RFPI, a indiqué que le Fonds avait reçu des demandes de plus de 20 pays pour l'achat d'un milliard de doses du médicament. Il a précisé que la Russie avait convenu de produire le vaccin dans cinq pays. Enfin, il estime que la capacité disponible permet d’atteindre les 500 millions de doses par an.