Le prince Fahad ben Turki, commandant des forces conjointes, et son fils Abdulaziz ben Fahad, vice-émir de la région d'Al-Jouf, font l'objet d'une enquête pour corruption, ont annoncé des médias officiels.
Le renvoi du prince Fahad, qui a dirigé les forces de la coalition au Yémen voisin, «est un signal fort contre la corruption dans l'armée» lancé par les autorités, analyse l'expert Ali Shihabi, cité par l’AFP.
Il s'agit de la dernière purge lancée depuis le limogeage fin août de gouverneurs et fonctionnaires du ministère de l'Intérieur accusés de corruption dans le cadre de projets touristiques en développement dans le royaume.
Une campagne anticorruption
Début novembre 2017, une vaste campagne anticorruption avait été lancée en Arabie saoudite. Des centaines de princes, ministres et hommes d'affaires ont été détenus dans l'hôtel de luxe Ritz-Carlton de Ryad.
Beaucoup y ont été retenus pendant plusieurs semaines et relâchés après avoir signé des accords financiers avec le gouvernement, qui a indiqué avoir récupéré plus de 400 milliards de rials (plus de 90 milliards d'euros).