Soulignant que Moscou ne s’ingérait pas dans les affaires de Minsk, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a accusé le 1er septembre les États-Unis de se mêler «sans façon et de la manière la plus grossière» des affaires des autres pays. La déclaration formulée par le diplomate dans un commentaire à Sputnik, intervient suite à une publication de Reuters évoquant d’éventuelles nouvelles sanctions américaines contre la Russie en cas d’ingérence ouverte dans la situation en Biélorussie.
La publication de Reuters à laquelle a réagi le diplomate, se réfère à un haut responsable américain selon lequel Washington pourrait imposer de nouvelles sanctions contre Moscou s’il s’ingérait en Biélorussie.
Engagements russes envers la Biélorussie
Dans un entretien diffusé le 27 août, Vladimir Poutine a annoncé qu’une réserve de police pour aider la Biélorussie en cas de besoin avait été formée, mesure prise à la demande d’Alexandre Loukachenko, a précisé le chef de l’État russe. Et de rappeler que la Russie avait des engagements envers la Biélorussie dans le domaine de la sécurité en tant que membre de l’État de l’Union de la Russie et de la Biélorussie et partenaire au sein de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC).
Manifestations en Biélorussie
Au cours des premiers jours suivant la présidentielle, les forces de l’ordre ont réprimé les actions, recourant à du gaz lacrymogène, des canons à eau, des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc. Selon les chiffres officiels, quelque 6.700 personnes ont alors été interpellées. Des centaines, dont plus de 120 membres des forces de l’ordre, ont été blessées et trois manifestants ont trouvé la mort.
Parallèlement, des actions de soutien à Alexandre Loukachenko ont eu lieu.