Dépistage du Covid-19: les Parisiens prêts à faire la queue des heures pour faire le test – vidéo

© Sputnik . Oxana BobrovitchLes Parisiens attendent devant un laboratoire mobile de la Mairie de Paris, pour le test Covid-19
Les Parisiens attendent devant un laboratoire mobile de la Mairie de Paris, pour le test Covid-19 - Sputnik Afrique
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Les vacances sont finies et les files d’attente devant les laboratoires dépistant le Covid-19 s’allongent. Afin de pallier la recrudescence de la demande, la Ville de Paris renforce son dispositif de tests gratuits et projette d’installer des laboratoires dans chaque arrondissement. Reportage de Sputnik sur le parvis de l’Hôtel de Ville.

«Le virus circule toujours!» et le nombre de nouveaux cas de contamination par le SARS-CoV-2 ne baisse pas en France: 5.413 nouveaux cas ont été détectés le 30 août dernier. Afin de garantir un accès facile au dépistage à la population parisienne, la mairie de Paris met en place un dispositif «léger et amovible»: des laboratoires dans des tentes ouvertes sont déjà installés devant l’Hôtel de Ville, au centre sportif Émile Antoine dans le XVe arrondissement et sur le parvis de la mairie du XIXe arrondissement.

Pascale Bourrat-Housni, directrice adjointe de l’action sociale, de l’enfance et de la santé (DASES) de la Ville de Paris a informé Sputnik que cette décision était «liée au besoin de savoir si les personnes ont été en contact avec le virus pour faciliter leur retour à la vie active.»

«Des normes sanitaires sont imposées à la population et nous faisons en sorte d’offrir à cette population les facilités pour pouvoir y répondre», précise Pascale Bourrat-Housni.

Pour ce premier jour du dispositif, la mairie a prévu d’effectuer 1.500 tests sur les trois sites parisiens. Mais la demande de la part d’une population inquiète grandit et les files d’attente grossissent devant les labos pour effectuer le test PCR (analyse d’un prélèvement à l’aide d’une méthode appelée amplification en chaîne par polymérase).

​Ce matin, les Parisiens qui se sont présentés à 10 heures, à l’ouverture des barnums présents sur le parvis de l’Hôtel de Ville, ont dû patienter près d’une heure et demie.

«C’est l’État qui paye ces dépenses»

Pascale Bourrat-Housni signale néanmoins l’intention de la municipalité de «monter en puissance et d’offrir plus.»

«La question se pose évidemment de savoir dans quelle mesure les différents laboratoires représentés ici par leurs préleveurs vont pouvoir analyser les échantillons et les rendre à la population dans un délai raisonnable. Informer la personne testée positive en 24 h est primordial, puisque cela permettrait à la Caisse d’assurance maladie de faire du contact-tracing», détaille-t-elle.

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Le coût de l’opération? La fonctionnaire de la Ville de Paris ne cite pas de chiffres, mais évoque un «budget consolidé»: la «mairie prend en charge des installations des laboratoires provisoires» et les personnels affiliés à l’organisation des tests, tandis que «le paiement des préleveurs et des médecins présents sur sites est assumé par l’Agence régionale de Santé, remboursée par l’Assurance-maladie, par la suite

«C’est l’État qui paye ces dépenses [des préleveurs et des médecins, ndlr]», résume Pascale Bourrat-Housni.

La plupart des personnes venues pour un test avouent au micro de Sputnik venir «par précaution» ou «pour protéger leurs proches». À compter du 7 septembre, la Ville de Paris espère couvrir tous les arrondissements de la capitale avec l’installation de barnums dans chacun d’entre eux.

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