Une enquête préliminaire a été ouverte pour «injures à caractère raciste» suite à la représentation de la députée La France insoumise (LFI) Danièle Obono en esclave, a déclaré le procureur de Paris Rémy Heitz.
Vague de condamnations
L’article du magazine a provoqué une vague de condamnations dans la classe politique. Le patron des députés Les Républicains Damien Abad a estimé que les auteurs du roman de fiction sur Danièle Obono «se sont trompés dans la manière» de présenter leur message. Il a considéré l’œuvre de Valeurs actuelles comme humiliante, mais n'y voit cependant pas d'intentions «racistes».
Emmanuel Macron a appelé en personne la députée pour lui faire part de sa «condamnation claire de toute forme de racisme».
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal s'est «réjoui», dimanche lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, «qu'il y ait eu une indignation collective de la classe politique».
Le roman dénoncé
Paru jeudi 27 août, une fiction nommée «Les couloirs du temps», épisode «Obono l’Africaine», a plongé la femme politique, un anneau de fer autour du cou, dans le passé de l’esclavage. La députée LFI franco-gabonaise a dénoncé le roman de fiction.
Dans un communiqué diffusé par Valeurs actuelles, la rédaction a par la suite présenté ses excuses sans pour autant reconnaître la nature raciste du texte.
Lors de l'émission Questions politiques de France Inter-Le Monde-France Info, M.Mélenchon a jugé que les excuses de Valeurs actuelles sont «extrêmement hypocrites, on voit qu'ils le font contraints et forcés».