Toujours aussi engagée, Camélia Jordana, actuellement présente au festival du film francophone d'Angoulême, a évoqué pour BFM TV les objectifs de son combat.
«Mon engagement fait partie de mon quotidien. C'est un peu ma manière de réagir à toutes les injustices et aux colères qui m'habitent», a-t-elle déclaré.
Elle a rappelé dans ce contexte qu’elle avait toujours été engagée.
«J'ai toujours dit les mêmes choses. Dans mon album Lost [de 2018, ndlr], je parlais déjà de violences policières, du féminisme, d'écologie.»
Elle estime qu’il est temps pour sa génération de «s'adresser aux autorités, au gouvernement».
«Je pense qu'il y a un énorme travail de décolonisation à faire dans mon pays, qui n'a pas été fait», a-t-elle souligné.
Selon elle, si ce travail est engagé, «les folies qui se passent dans ce pays-là, avec le temps, pourront peut-être guérir».
Prise de positions
En outre, la chanteuse était apparue au mois de juin dernier au côté d'Assa Traoré, la sœur d'Adama Traoré, mort en juillet 2016 lors d'une interpellation par les gendarmes dans le Val-d'Oise.
Plus tôt, Camélia Jordana avait déclenché une polémique en déclarant, le 23 mai sur France 2, qu’elle avait peur de la police. Elle avait également affirmé que des banlieusards se faisaient «massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau».