Vendredi 28 août, vers cinq heures du matin, la brigade de gendarmerie de Berre-L’Étang a été appelée pour mettre fin à une infraction à Saint-Chamas, dans les Bouches-du-Rhône. Ils se sont alors aperçus qu’il s’agissait d’un «délit imaginaire», comme l’a décrit le commandant Roland Le Floc’h cité par France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Les gendarmes venaient en réalité de tomber dans un guet-apens: un parpaing a été lancé «depuis une hauteur de 30 mètres sur leur véhicule», a relaté l’officier supérieur. Un militaire se trouvait à l’intérieur à ce moment-là, l’éclatement du pare-brise le blessant à l’œil. Il a été emmené à l’hôpital et placé en service d’ophtalmologie.
Toujours selon le média, une enquête a immédiatement été ouverte, menant à l’interpellation de six jeunes majeurs, lesquels ont été entendus à la gendarmerie de Berre-L’Étang.
Une possible vengeance
Les gendarmes ont trouvé un début d’explication à cette attaque. Il s’avère que certains «avaient été verbalisés un peu plus tôt, vers deux heures du matin, pour tapage nocturne», a poursuivi le commandant. L’hypothèse d’une vengeance est donc évoquée. L’enquête est toujours en cours et «entre les mains du procureur», a-t-il conclu.