Une intervention russe en Biélorussie serait «le pire» qui puisse arriver, selon Macron

© Sputnik / Viktor TolochkoMarche de solidarité à Minsk, le 23 août
Marche de solidarité à Minsk, le 23 août - Sputnik Afrique
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Évoquant la crise qui a suivi la présidentielle en Biélorussie, Emmanuel Macron a estimé qu’une intervention d’une force extérieure «internationaliserait» l’affaire, tandis que «le pire» qui pourrait arriver au pays est une intervention russe.

Une intervention russe en Biélorussie serait «le pire» qui puisse arriver, a prévenu le Président de la République lors d'une rencontre avec l'Association de la presse présidentielle à Paris.

«Toute intervention extérieure en Biélorussie [...] conduirait à internationaliser cette question» et «le pire est l'intervention russe», a déclaré le chef de l'État.

Alexandre Loukachenko le 16 août 2020 - Sputnik Afrique
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Avec la chancelière Angela Merkel, «nous ne voulons pas avoir la réitération de ce qui s'est passé en Ukraine», a insisté Emmanuel Macron.

Pour le chef de l'État français, toute intervention extérieure «serait malvenue». «Notre volonté est d'engager la Russie dans un dialogue sur la Biélorussie et de nous aider à convaincre le Président Loukachenko de la nécessité d'accepter une médiation de l'OSCE», a-t-il poursuivi.

«Ce que le Président Poutine a pu dire à la chancelière Merkel et à moi-même, c'est que lui était favorable à une médiation OSCE mais pas le Président Loukachenko. Donc il a des efforts à faire pour nous aider en ce sens», a soutenu Emmanuel Macron.

Question d’aide

Les manifestations se sont enchaînées en Biélorussie depuis l’annonce des résultats de la présidentielle du 9 août donnant vainqueur avec 80,1% des voix le Président en exercice.

La Russie aidera la Biélorussie à garantir la sécurité si cela s’avère nécessaire, a assuré le 15 août Alexandre Loukachenko, tandis que le Kremlin a estimé qu'il n'y avait pas besoin d'aider militairement la Biélorussie.

Le 27 août, le Président russe a expliqué qu’à la demande de son homologue biélorusse une réserve de police avait été formée, mais ne serait envoyée en renfort que si la situation devenait hors de contrôle.

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