La surcharge du système de santé mondial due à la pandémie du nouveau coronavirus a compliqué la lutte contre le paludisme, a écrit le père fondateur de Microsoft Bill Gates sur son blog.
Il a souligné que les moustiques vecteurs du paludisme «ne respectaient pas la distanciation physique et ne portaient pas de masques».
«Quand l’épidémie d’Ebola a éclaté en Afrique de l’Ouest en 2014, les maladies endémiques, telles que le paludisme, la tuberculose et le sida, ont fait bien plus de morts qu’Ebola, l’épidémie ayant détruit les systèmes sanitaires locaux», a rappelé M.Gates.
«Pas de choix»
Selon lui, plusieurs pays africains connaissent aujourd’hui des perturbations de livraisons de moustiquaires antipaludiques, de médicaments et tests rapides, ce qui risque de provoquer la répétition du scénario de 2000, lorsque 764.000 personnes sont mortes du paludisme dans la région.
«Il n’y a pas de choix entre sauver les gens du Covid-19 ou du paludisme. Le monde doit permettre aux pays concernés de faire les deux», a conclu M.Gates.