BHL s’est rendu en Lituanie pour y rencontrer Svetlana Tikhanovskaïa, l’opposante à Loukachenko

© AFP 2024 THOMAS SAMSON Bernard-Henri Lévy
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L’écrivain français a indiqué sur Twitter qu’il s’était rendu à Vilnius avec, au programme, une rencontre avec l’opposante principale à Loukachenko, Svetlana Tikhanovskaïa. Il promet ainsi un reportage sur celle qu’il décrit comme «l’égérie de la révolution biélorusse».

Mercredi 19 août, Bernard-Henri Lévy s’est rendu à Vilnius, capitale de la Lituanie où a fui la rivale principale de Loukachenko à l’élection présidentielle biélorusse, Svetlana Tikhanovskaïa. Sur son compte Twitter, il a publié une photo de lui et de la jeune femme, indiquant qu’il préparait un portrait à son sujet.

«Aujourd’hui, à Vilnius, avec Svetlana Tikhanovskaïa , l’égérie de la révolution biélorusse et le visage de l’opposition au tyran Loukachenko. Où l’on voit comment la cause des femmes peut ébranler une dictature grotesque et sanguinaire», a écrit le philosophe.

BHL s’était déjà fendu d’un tweet sur la Biélorussie trois jours plus tôt, évoquant le «printemps d’un peuple» et le «printemps de Minsk», terme historiquement donné à une contestation populaire. «Historique, la chute d’une des dernières dictatures “confinées” d’Europe», avait-il ajouté.

Résultats contestés

L’élection présidentielle en Biélorussie du 9 août a été remportée à 80,1% par Alexandre Loukachenko, avec 10,1% des voix pour la candidate de l’opposition, selon les chiffres officiels. L’annonce des résultats a été suivie par des mouvements de protestation à Minsk et d’autres villes du pays, lesquels ont fait des centaines de blessés et trois morts.

Svetlana Tikhanovskaïa - Sputnik Afrique
L'opposante biélorusse Tikhanovskaïa appelle les forces de l’ordre à «se ranger du côté du peuple»

Mardi 11 août, le ministre lituanien des Affaires étrangères a indiqué que Mme Tikhanovskaïa était «en sécurité» dans son pays. Dans la foulée, l’intéressée a assuré avoir pris une «décision difficile», «de manière indépendante». Son équipe conteste toujours les résultats de l’élection.

Ceux-ci n’ont pas non plus été reconnus par l’Union européenne, qui a confirmé l’information vendredi dernier via son chef de la diplomatie, Josep Borrell. «L’UE commence à réfléchir sur les moyens de sanctionner les responsables de violences et de falsification», a-t-il déclaré. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a quant à lui évoqué des sanctions personnelles qui pourraient être introduites contre les personnes responsables de «violences, de répression et de fraude électorale».

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