Ce mercredi 19 août, à l'issue d'un sommet extraordinaire en visioconférence consacré à la situation en Biélorussie, le président du Conseil européen Charles Michel a annoncé que l’UE ne reconnaissait pas les résultats de la présidentielle dans le pays.
Il a notamment déclaré que la présidentielle n’a été ni libre ni équitable et a promis des sanctions contre «un nombre important d'individus responsables de violences, de répression et de fraude électorale».
Charles Michel n’exclut pas des sanctions personnelles contre le Président biélorusse.
«Une question sur le Président Loukachenko sera discutée dans le cadre de ce processus», a-t-il indiqué.
De son côté, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a précisé que les sanctions viseront des personnalités concrètes et non le peuple biélorusse. Elle a en outre évoqué une aide financière pour la Biélorussie.
«Nous avons décidé d'allouer 53 millions d'euros pour soutenir le peuple biélorusse en ces temps difficiles», a-t-elle ajouté.
Moscou sur une «ingérence extérieure» dans les affaires biélorusses.
Plutôt dans la journée, le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, a regretté des tentatives d’«ingérence extérieure» dans les affaires intérieures de la Biélorussie. Il trouve «inacceptables» les tentatives d'interférence de ce type et estime que les Biélorusses doivent résoudre leurs problèmes «dans le cadre d'un dialogue, dans le cadre juridique et sans aucune ingérence extérieure».