Des experts de l’Université du Manitoba de concert avec d’autres de l’Agence de la santé publique du Canada ont étudié la stabilité du Covid-19 sur des équipements de protection individuelle contaminés dans le cadre d’une expérience et constitués de divers tissus.
Dans le cadre de cette étude, le SARS-CoV-2 a également été placé sur des gants en nitrile destinés à un examen médical, des respirateurs N-95 et N-100, sur un matériau appelé Tyvek (un tissu synthétique léger et durable), du plastique, ainsi que sur de l'acier inoxydable. Des observations ont été faites pendant trois semaines. Le virus était ensuite impossible à détecter sur du tissu en coton.
Les experts ont également établi que les masques de protection en coton étaient les plus sûrs et les plus sains.
D’autres études
Une étude d’experts de l'Université de l’Illinois (toujours en attente d’une évaluation également) a par ailleurs montré que trois couches de t-shirts en pur coton offrent un même niveau de protection que des vêtements chirurgicaux.
En outre, en plaçant des vêtements en coton dans un placard, 24h plus tard ils peuvent être considérés comme sans danger, a estimé auprès du journal russe Izvestia Stanislav Otstavnov, un chercheur de premier plan en Russie de l’Institut de physique et de technique de Moscou.
Il a pointé l’importance d'étudier divers tissus, car il est maintenant nécessaire de comprendre dans quelles conditions le virus survit et meurt le plus rapidement.