«Promotion du racialisme américain»: la liste de lecture de l’été de Sciences Po fait polémique

© AFP 2024 GUILLAUME SOUVANT L'entrée de Sciences Po à Poitiers
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Le prestigieux Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po) a publié sur son compte Instagram une liste de livres qu’elle recommande pour cet été. Axée sur l’actualité, elle contient une bonne partie d’ouvrages sur l’antiracisme. Des internautes ont exprimé leur indignation.

«Une liste célébrant l’engagement, l’action, la diversité et la jeunesse», commente Sciences Po sur Instagram à propos de ses recommandations de lecture pour cet été. Le choix des ouvrages est pourtant loin de faire l’unanimité, à en voir les réactions des internautes. Outre le fait qu’il n’y ait aucun livre en français, un bon nombre d’entre eux évoquent l’antiracisme.

La plupart des titres sont particulièrement explicites: «How to be an antiracist» (Comment être un antiraciste), «Me and white supremacy» (Moi et la suprématie blanche), «Why I’m no longer talking to white people about race» (Pourquoi je ne parle plus de race avec des personnes blanches), «White Fragility» (La fragilité blanche).

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Des employés blancs d’un laboratoire américain ont été dans un «camp de rééducation» pour les convaincre de leur racisme

Bref, une liste au parti pris idéologique qui aurait été constituée par les abonnés du compte en question mais qui reste pleinement assumée par l’établissement. Tous sont des ouvrages qui se veulent en rapport avec les principaux sujets de cette année comme le climat avec «Our House is on Fire» de Greta Thunberg. Les grandes épidémies sont également de la partie, avec «The Great Influenza», qui traite de la grippe espagnole de 1918.

Réactions des internautes

«C’est une honte», «L’école de la propagande mondialiste et pseudo-progressiste», «Quand Sciences Po sombre dans le racisme», «Supprimez, nos frais de scolarité n’ont pas à financer la promotion du racialisme américain», figurent parmi les commentaires les plus «aimés» sous la publication.

Un fait qui peut paraître inquiétant pour une université classée n°2 dans le Classement mondial des universités QS sur l’enseignement des sciences politiques (derrière Harvard) et qui prépare donc les élites de demain. L’institut n’a pas encore officiellement réagi à cette polémique.

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