Entre 800 et 1.000 tonnes de fioul se sont déjà échappées de ses flans éventrés. Appartenant à un armateur japonais, le vraquier MV Wakashio, qui s’est échoué le 25 juillet sur un récif à la Pointe d’Esny, au sud-est de l’île Maurice, s’est divisé en deux ce 15 août.
🇲🇺 FLASH - Le MV #Wakashio s’est finalement brisé en deux morceaux vers 15h40. La partie avant est en train d’être remorquée et sera coulée "à au moins 1.000 kilomètres" au large de l’île #Maurice. (Le Mauricien) #mvwakashio pic.twitter.com/mQQtS5ynZG
— Conflits (@Conflits_FR) August 15, 2020
Ne pas aggraver la situation
La partie arrière restera pour le moment sur le récif car il faut agir délicatement pour ne pas entraîner de nouvelles fuites dans l'océan.
#ÎleMaurice : Comme prévu, le #Wakashio s'est brisé en deux, ce samedi, et les remorqueurs sont déjà au travail. Des barrières flottantes ont été placées autour du navire et le bateau anti-pollution est également présent par précaution 📸Mobilisation Nationale Wakashio pic.twitter.com/ktgfVMmnPO
— Outremers360 (@outremers360) August 15, 2020
Le navire transportait 3.800 tonnes de fioul et 200 tonnes de diesel à bord.
Une nouvelle fuite
Une nouvelle traînée de fioul s'est déversée le 14 août du bateau.
«Il reste quand même une certaine quantité d’huile dans la cale et dans d’autres parties du bateau, qu’ils sont en train d’essayer de pomper et de retirer», a déclaré le Premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth.
Cette huile devrait être capturée par des barrières flottantes placées par les volontaires mobilisés pour des opérations de nettoyage.
Le gouvernement mauricien et la compagnie maritime japonaise Nagashiki, propriétaire du Wakashio, ont été très critiqués pour leurs délais d'intervention.