Le coronavirus en France a atteint son rythme le plus élevé depuis la fin du confinement. Paris et les Bouches-du-Rhône ont été classées en zone de circulation active du virus, d’après un décret paru au Journal officiel.
«Les indicateurs sont mauvais», mais «il n'y a pas de fatalité»
Ce vendredi, Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, a souligné sur France inter que les indicateurs étaient mauvais, mais qu’il n'y a pas de «fatalité».
«Les indicateurs sont mauvais, les signaux sont préoccupants et la situation se dégrade. Mais il n'y a pas de fatalité. Le sort de l’épidémie est entre nos mains», dit-il.
Dans son bulletin hebdomadaire diffusé le 13 août, la Direction générale de la Santé (DGS) signale que les indicateurs continuent «de se dégrader» et que la transmission du virus «s’accentu(ait)», «plus particulièrement» chez les jeunes.
Augmentation de plus en plus forte du nombre journalier de cas
La hausse du nombre de nouveaux cas de contamination s'accélère en France. Le bilan journalier au 13 août s'élève à 2.669, contre 2.524 mercredi, indique l'agence Santé publique France (SPF).
Dans le même temps, une diminution des hospitalisations se poursuit: 4.864 le 13 août, contre 4.891 à la veille, soit 27 patients de moins en 24 heures.