L'inspection générale de la Police nationale (IGPN) a été saisie après l'utilisation par un policier d'un pistolet à impulsion électrique qui a entraîné de graves brûlures sur une personne lors d'une saisie judiciaire près de Caen le 7 août, a appris l'AFP auprès du parquet.
Empêcher un geste fatal
Un des policiers a, selon des témoins, utilisé un pistolet à impulsion électrique, apparemment dans l'intention de stopper l'homme dans son projet, et l'homme s'est enflammé. Grièvement brûlé, il est depuis hospitalisé.
«Il apparaît que, dans l'intention d'empêcher un geste fatal, l'action des services de police a pu contribuer, malheureusement, au résultat dramatique qui s'en est suivi. En effet, l'usage du taser dans une atmosphère imprégnée d'hydrocarbure a pu déclencher l'embrasement», développe le communiqué du parquet.
«Il n'est pas établi, à ce stade, qu'une infraction pénale ait été commise, et une enquête administrative devra nécessairement être conduite», poursuit le communiqué, de la procureur de Caen, Amélie Cladière.
«Dans l'attente, j'ai décidé de saisir l'IGPN. La procédure en recherche des causes de blessures va donc être transmise au parquet et l'enquête va se poursuivre dans une second temps sous la qualification de blessures involontaires», conclut la procureur.