«Laisser la région arabe aux Arabes»: une tribu syrienne lance un ultimatum aux USA et à leur coalition

© AP Photo / Darko BandicTroupes US en Syrie
Troupes US en Syrie - Sputnik Afrique
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Les cheikhs d’une tribu arabe de l’est syrien ont tenu une réunion dans le gouvernorat de Deir ez-Zor à l’issue de laquelle ils ont donné un mois à la coalition internationale et aux Forces démocratiques syriennes pour se retirer de la région en question, rapporte le correspondant de Sputnik sur place.

La ville syrienne de Deir ez-Zor a accueilli le 11 août une réunion des cheikhs de la tribu d’al-Akidat qui ont conclu que la coalition internationale dirigée par les États-Unis était responsable des meurtres de représentants de différentes tribus dans le gouvernorat éponyme. Ils exigent que les forces proaméricaines et démocratiques syriennes (FDS) quittent la région et restituent aux Syriens toute la gestion pour «laisser la région arabe aux Arabes».

Un mois pour partir

Se référant à des sources civiles du gouvernorat, le correspondant de Sputnik informe que la rencontre a réuni quelque 5.000 personnes. Il y a été décidé de donner un mois aux FDS et de la coalition pour livrer les personnes liées aux meurtres de cheikhs locaux et pour se retirer de la région.

«Nous exhortons la coalition internationale à transmettre la gestion du gouvernorat à sa population arabe et sans intermédiaire tout en respectant l’intégrité territoriale de la Syrie et les droits de ses citoyens», dit leur déclaration.

En outre, ils réclament que tous les captifs et otages, avant tout les femmes et les enfants, soient libérés.

Des soldats américains en Syrie (archive photo) - Sputnik Afrique
L’armée US a relancé ses opérations dans le gouvernorat syrien de Deir-ez-Zor
Le compte à rebours a commencé à l’issue de la réunion.

Un chaos engendré par les meurtres et la corruption

Lors de la réunion, le chaos engendré par une série de meurtres et la corruption a été pointé.

L’un des derniers meurtres attribués aux FDS est l’assassinat du cheikh Moutchar al-Hafl et de son proche Daar Mikhlef al-Khalaf qui a débouché sur une vague de protestation et d’agressions de tribus locales tant à l’encontre des FDS que de la coalition.

 

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