Au moins 728 personnes ont été blessées samedi 8 août lors d’affrontements entre des manifestants et les forces de l’ordre à Beyrouth, rapporte la chaîne qatarie Al Jazeera.
Un précédent bilan faisait état de 490 blessés. En outre, lors de la manifestation un policier a été tué.
Des policiers ont été touchés par des jets de pierre, un feu a été allumé sur la place des Martyrs, où de fausses potences en bois ont été érigées, tandis qu'une pancarte, comme l’indique Reuters, réclamait «la démission ou la pendaison».
Les forces de sécurité libanaises ont tiré des gaz lacrymogènes pour tenter de contrôler la situation. Des balles en caoutchouc semblent aussi avoir été tirées et des militaires ont été déployés dans le secteur.
Des élections parlementaires anticipées promises
Dans un discours télévisé, le chef du gouvernement a estimé que seules «des élections anticipées peuvent permettre de sortir de la crise structurelle», ajoutant qu'il était prêt à rester au pouvoir «pendant deux mois», le temps que les forces politiques s'entendent à ce sujet.
Une manifestation antigouvernementale
Des milliers de personnes ont rejoint samedi 8 août le cortège d'une manifestation antigouvernementale à Beyrouth, en exigeant des réformes et le départ des autorités actuelles.
Le rassemblement a vite dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre. Les manifestants ont pris d'assaut les sièges de quatre ministères et celui de l'Association des banques.