Le commandement des forces armées libanaises a déclaré qu’aucun recours à des armes à feu contre les protestataires n’avaient eu lieu à Beyrouth.
Le texte du communiqué précise que «l’information selon laquelle sur les photos circulant sur les réseaux sociaux figure le colonel Jean Ghantous, chef du service de sécurité de la ville de Baabda, tirant sur les manifestants, est fausse».
«L’armée n’a pas tiré avec des armes à feu sur les civils au centre de Beyrouth», est-il affirmé.
Deuxième journée de manifestations à Beyrouth
De nouveaux heurts entre forces de l’ordre et manifestants se sont produits dimanche 9 août au soir. Les affrontements les plus acharnés ont eu lieu près du parlement. En outre, il a été annoncé que deux ministères ont été envahis. Pour disperser la foule, la police tire desgrenades lacrymogènes.
Ces manifestations interviennent quelque jours après l’immense explosion qui a gravement endommagé la ville, causant plus de 6.000 blessés et 158 morts, selon le dernier bilan de la Santé.