«À 23h35 [8h35 le 9 août, heure de Paris, ndlr], des individus dans la foule ont brisé une fenêtre du bureau de l'Association de police de Portland, y sont entrées illégalement et ont mis le feu, commettant des délits, dont des dommages intentionnels, des vols et des incendies volontaires», a précisé le communiqué.
Protestors started a small fire inside PPA pic.twitter.com/3QxwCOJmkk
— Sergio Olmos (@MrOlmos) August 9, 2020
Les policiers de Portland et de l'Oregon sont arrivés sur place pour disperser la foule. Cependant, ils ont été accueillis par la masse qui a commencé à leur lancer des bouteilles et des balles remplies de peinture.
Unlawful assembly declared, tear gas warning pic.twitter.com/IhKmJZG7AS
— Sergio Olmos (@MrOlmos) August 9, 2020
En outre, selon la source, les manifestants leur ont également envoyé un laser vert dans les yeux, ce qui est considéré comme un crime dans l’État. Trois policiers ont alors été blessés. Deux d'entre eux ont été transportés dans un hôpital de la région par un véhicule de police.
Hundreds of people are at Portland association building pic.twitter.com/iURxAiUgPR
— Sergio Olmos (@MrOlmos) August 9, 2020
Les pompiers arrivés dans le bâtiment de l'Association de police ont pu éteindre le feu.
À 2h00 [12h00 heure de Paris, ndlr], la plupart des manifestants avaient quitté les lieux. La police a procédé à plusieurs arrestations.
Manifestations à Portland
La mort de George Floyd, asphyxié le 25 mai à Minneapolis par un policier blanc, a déclenché une vague de manifestations contre le racisme et les violences policières.
La mobilisation s'est considérablement affaiblie, mais des poches de contestation ont persisté notamment à Portland. Des agents fédéraux ont été envoyés dans cette ville, une présence qui a provoqué une vive hostilité.
Ils y resteront toutefois jusqu'à ce que la police locale fasse partir «les anarchistes et les agitateurs», a déclaré le 31 juillet Donald Trump.