Plaidant toujours pour la mise en œuvre en urgence de réformes politiques et économiques dans le pays, Emmanuel Macron a dit attendre des engagements du Liban, soulignant qu'aucun chèque en blanc ne lui serait fourni.
«J'ai été franc, direct, sincère, j'attends des autorités libanaises des engagements», a-t-il annoncé, appelant les dirigeants libanais à un «profond changement» et à une «refondation d'un ordre politique nouveau» pour sortir leur pays de l'impasse politique et économique.
Selon M.Macron, il existe la nécessité de réaliser un audit sur le système bancaire et sur la banque centrale.
Déplacement au Liban
Premier chef d’État étranger à se rendre à Beyrouth après la double explosion, M.Macron compte revenir au Liban le 1er septembre. Sa visite prévoyait des réunions tant avec Michel Aoun qu'avec le Premier ministre libanais et le président de la chambre des députés.
Selon le dernier décompte du ministère libanais de la Santé, l'explosion a fait au moins 137 morts et 5.000 blessés. Une cinquantaine de Français figurent parmi les blessés. L'enquête ouverte pour «blessures involontaires» par le pôle accidents collectifs du parquet de Paris a été élargie le 6 août à des faits d'«homicides involontaires».