La maison de Carlos Ghosn, l'ancien président de l'alliance Renault-Nissan réfugié à Beyrouth après avoir fui la justice japonaise, a été détruite par les explosions qui ont secoué le port de la capitale libanaise le 4 août en fin d’après-midi, mais tous les membres de la famille sont sains et saufs.
«Nous allons tous bien, mais la maison est détruite. Beyrouth tout entier est détruit», a déclaré la femme de Carlos Ghosn, Carole, au journal brésilien O Estado de S.Paulo, cité par L’indépendant.
La maison rose, de style colonial, avait accueilli les journalistes pour la première interview de Carlos Ghosn, qui venait alors de fuir le Japon où il était assigné à résidence dans le cadre d'une enquête d'évasion fiscale et d'abus de confiance.
Media presence in front of @carlosghosn’s Achrafieh residence in Beirut this morning. pic.twitter.com/gtYoCrfePZ
— Christian Adib كريستيان أديب (@AdibChristian) December 31, 2019
La propriété s’est d’ailleurs retrouvée au cœur d'un litige entre Renault-Nissan et son ancien PDG.
La maison
Le site d’information Asia nikkei avait relaté en novembre 2018 qu’une filiale de Nissan Motor aurait payé 17,8 millions de dollars pour des propriétés de luxe à Rio de Janeiro et à Beyrouth pour Carlos Ghosn.
La maison rose était située dans un quartier chic de Beyrouth qui abrite également plusieurs restaurants de luxe et hôtels internationaux, indique pour sa part Le Parisien.