Trump réclame la peine de mort pour l'auteur de l'attentat du marathon de Boston

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En critiquant l'annulation récente de la peine de mort pour l’auteur de l’attentat de Boston de 2013, un étudiant d'origine tchétchène nommé Djokhar Tsarnaïev, Donald Trump a estimé que les États-Unis ne pouvaient pas «laisser la décision d'appel en vigueur».

Donald Trump a réclamé le 2 août que l'auteur de l'attentat à la bombe du marathon de Boston soit à nouveau condamné à la peine de mort.

«Tant de vies perdues ou ruinées»: la peine capitale «a rarement été autant méritée» que par Dzhokhar Tsarnaev, a tweeté le Président américain. «Le gouvernement fédéral doit à nouveau réclamer la peine de mort (...) notre pays ne peut pas laisser la décision d'appel en vigueur», a-t-il encore estimé.

Évoquant notamment des problèmes dans la sélection des jurés, une cour d'appel fédérale de Boston a annulé le 31 juillet une partie du jugement de Djokhar Tsarnaev et renvoyé son dossier devant un tribunal de première instance pour un nouvel examen.

Quelle qu'en soit l'issue, il restera condamné, au minimum, à la rétention à perpétuité.

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L’auteur de l'attentat de Boston gagne en appel, la peine capitale annulée
Étudiant d'origine tchétchène, il avait été condamné à mort en juin 2015 pour avoir posé, avec son frère aîné Tamerlan, deux bombes artisanales près de la ligne d'arrivée du marathon de Boston, faisant trois morts et 264 blessés.

Sa défense a toujours affirmé que le jeune homme, âgé de 19 ans à l'époque (27 aujourd'hui), était sous l'influence de son aîné.

Tamerlan Tsarnaev a été tué par les forces de l'ordre trois jours après l'attentat, à l'issue d'une chasse à l'homme dans la banlieue de Boston. Lors de leur cavale les deux frères ont abattu un policier.

La peine de mort davantage utilisée?

Donald Trump réclame régulièrement un usage renforcé de la peine de mort. Renouant avec une pratique interrompue depuis 17 ans, l'administration républicaine a déjà procédé à trois injections létales en juillet. Quatre autres sont prévues en août et septembre.

Aux États-Unis, la plupart des crimes sont jugés au niveau des États, les tribunaux fédéraux n'étant saisis que des faits les plus graves ou commis dans des réserves amérindiennes ou sur des bases militaires.

Depuis 1988, seules trois personnes ont été exécutées pour un crime fédéral, indique l'AFP.

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