Harcèlement moral, sexisme: les noms des trois journalistes licenciés par France Télévisions révélés

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Le JDD a révélé les noms des trois journalistes écartés par France Télévisions après le témoignage d’une ancienne salariée dénonçant les attitudes sexistes de ses confrères.

Les noms des journalistes mis en cause dans une affaire de harcèlement à France Télévisions ont été dévoilés par le Journal du dimanche (JDD).

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Le premier est Jean-François Laville, rédacteur en chef des sports de France Télévisions, vu un temps à l’antenne notamment pour couvrir les Jeux olympiques de Vancouver en 2010. Les deux autres sont Alain Vernon, journaliste dans l’émission Stade 2 depuis 1982, et Pierre-Étienne Léonard, qui s’était fait connaître pour sa couverture au ton décalé des tournois de Roland Garros, sur le service public.

Un quatrième salarié a également reçu un blâme, il s’agit de Rodolphe Gaudin, grand reporter, qui devrait néanmoins conserver sa place, est-il précisé.

L’affaire Clémentine Sarlat

Il est reproché aux salariés des faits de harcèlements et des propos sexistes. Une enquête avait été ouverte par France Télévisions, après le témoignage donné par Clémentine Sarlat au journal L’Équipe.

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 L’ancienne co-présentatrice de l’émission Stade 2 y dénonçait le sexisme de ses collègues et sa mise à l’écart après son congé maternité.

Les témoignages recueillis par l’enquête ont en particulier mis en exergue «une culture masculine de la rédaction», «une ambiance de vestiaire à l’humour graveleux permanent» ou encore «des propos sur les tenues ou infantilisant», rapporte L’Équipe.

«Avec cette enquête, on a rattrapé 30 ans de boulot qui n'avait pas été fait jusqu'ici. Là, on paye l'addition, c'est dur. Pour autant, je n'ai pas l'impression de travailler dans une rédaction de sales types. Mais tout a été permis pendant trop longtemps et cela a dérapé trop souvent», explique au quotidien sportif Antoine Chuzeville, délégué syndical au Syndicat national des journalistes (SNJ).

Suite à cette affaire, la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte avait annoncé dans L’Équipe vouloir une politique de «tolérance zéro» face au harcèlement moral et aux propos sexistes.

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