Le risque de perdre en autonomie et ainsi d’avoir besoin d’une aide extérieure augmente de 1,4 fois pour les personnes âgées qui ne rient pas tous les jours, a annoncé à Sputnik Kenji Takeuchi, professeur agrégé en médecine préventive du département de recherche médicale de l’université de Nagoya.
Not to laugh at the elderly care need risk 1. 4 times in Nagoya University, such as - Full Story: https://t.co/U5teItDGC1 pic.twitter.com/kvxS8HWXIc
— Japan Gazette - Latest news from Japan. (@JapanGazette) July 15, 2020
Les scientifiques de Nagoya ont étudié la vie de 14.233 personnes de plus de 65 ans pendant trois ans avant d’en tirer cette conclusion. Leur mission consistait à vérifier s’il existait ou non un lien entre la fréquence des rires et la capacité à rester autonome, sans avoir besoin d'aide extérieure. Ainsi qu’entre le rire et l’âge de la mort.
Le rire renforcerait le système immunitaire
Ce phénomène pourrait s’expliquer par l’influence positive du rire sur le système immunitaire, estime le chercheur.
«Il y a des données montrant que des rires fréquents améliorent les fonctions immunitaires et stimulent la circulation sanguine. Je pense que ce même mécanisme fonctionne concernant l’état de santé général: une personne sent qu’elle a besoin d’aide extérieure alors qu’une autre a assez de forces dans la vie quotidienne. Pour évaluer le degré de dépendance, nous avons pris comme critère la situation où une personne ne peut pas se lever et marcher seule et a besoin d'aide pour se soigner», a déclaré le scientifique à Sputnik.
Toutefois, les chercheurs n’ont pas réussi à établir un lien entre la fréquence des rires et l’âge de la mort.