À l’instar de Stanislas Guerini, Gilles le Gendre, Brune Poirson ou encore Cédric Villani, le nom d’Aurore Bergé n’a été cité ni parmi les membres du nouveau gouvernement le 6 juillet, ni parmi les 11 secrétaires d’État nommés dimanche dernier. Forte d’une importante présence médiatique, la porte-parole du parti présidentiel chargée de la «riposte» n’a pourtant pas été retenue.
«Elle insupporte en haut lieu, notamment dans sa façon de survaloriser les attaques dont elle fait l’objet», a justifié un proche du Président auprès de L’Opinion. «Il y a la volonté, pour 2022, de nous débarrasser de ceux qui nous ont emmenés dans le mur», a surenchéri un député LREM.
Elle était néanmoins pressentie au secrétariat d’État à la communication audiovisuelle, lequel est rattaché au ministère de la Culture. «On ne peut pas exclure que Roselyne Bachelot n’en ait pas voulu», a confié un parlementaire au quotidien.
Grande déception
Déçue de ne pas avoir pas été nommée ministre ou secrétaire d’État, la députée des Yvelines a «craqué» le 6 juillet quelques heures après l’annonce du nouveau gouvernement, a révélé Le Point le 30 juillet. La scène s’est déroulée à Matignon, où les parlementaires de la majorité assistaient au pot d’arrivée de Jean Castex.
«C’était lunaire! Elle est partie en courant dans le parc et en est revenue peu après avec les yeux encore rougis. On l’entendait dire tout haut: “J’ai tout donné à la macronie”!», a témoigné un participant à la réunion auprès du magazine.