En pleine crise du coronavirus, en mars, un vendeur qui travaillait dans le magasin Action de Velp, aux Pays-Bas, a été renvoyé après avoir pris un sac à trois centimes pour rapporter chez lui les produits qu’il venait d’acheter, rapportent les médias néerlandais.
«J’étais accablé. Je me suis dit: C’est sérieux? Si j’avais volé quelque chose de valeur...», explique le jeune homme contacté par AD.
Le vendeur a donc décidé de poursuivre Action pour licenciement abusif. Quatre mois plus tard, la justice lui a donné raison. Selon le juge, malgré le fait que Dennis connaissait la politique de tolérance zéro de son employeur, d’autres facteurs doivent être pris en compte, dont la nature de l’objet, le comportement du salarié et sa situation personnelle.
«Pas mal de préjudices»
Compte tenu de ces éléments, le juge a estimé que le licenciement était abusif. En plus, Le plaignant a reçu 7.200 euros en dédommagement.
«Je trouve ça normal, car j’ai subi pas mal de préjudices à cause de tout ça. C’est déjà difficile pour moi de trouver un emploi vu mon âge et la crise du coronavirus», a confié le Néerlandais à la chaîne locale RTL4.