Pendant leur étude dont les résultats ont été publiés lundi 27 juillet, les scientifiques de l'hôpital universitaire de Francfort ont suivi 100 personnes d’une cinquantaine d’années qui ont guéri du Covid-19. Après avoir confronté leurs IRM cardiaques à celles de 100 personnes du même âge n'ayant pas contracté la maladie, ils ont constaté que la majorité des malades guéris présentaient des séquelles deux mois plus tard, rapporte le média spécialisé STAT.
Les médecins ont relevé que 78 patients sur 100 présentaient des «changements structurels» au niveau du cœur, 76 souffraient d'un problème cardiaque, et 60 montraient des signes d'inflammation, sans cependant ressentir quoi que ce soit d'anormal.
«Le fait que 78% des patients guéris avaient des séquelles au niveau du cœur montre que le cœur est impliqué dans la majorité des cas, même quand le Covid-19 ne provoque pas de symptômes cardiaques classiques, comme des douleurs au niveau de la poitrine», explique à STAT le docteur Valentina Puntmann.
Trop tôt pour tirer des conclusions définitives
Les autopsies pratiquées sur 39 personnes, âgées en moyenne de 85 ans et décédées dès le début de la pandémie, font état d'une importante concentration de coronavirus dans le cœur de 24 de ces personnes.