Connu pour la lutte contre le gaspillage alimentaire, Arash Derambarsh, adjoint au maire de Courbevoie et avocat, a été accusé par l'université Paris-1-Panthéon-Sorbonne d’avoir en grande partie plagié sa thèse, relate Le Parisien.
«Évidemment, je conteste. Je fais appel. Tout cela est invraisemblable!», s’indigne M.Derambarsh.
Selon son avocat, Me Yassine Bouzrou, il «concède avoir commis des erreurs de méthodologie mais pas de plagiat.»
Soutenue en décembre 2015
La thèse en question porte sur les fichiers policiers et est intitulée «Fichier de police, un encadrement légal et sociétal dans un environnement controversé». Elle a été soutenue en décembre 2015.
Un lanceur d’alerte a informé l’université trois ans et demi plus tard que le résumé de la thèse était «une reprise pure et simple de l'introduction d'un rapport public relatif aux fichiers de police et gendarmerie».
Protégée par une clause de confidentialité
Selon Le Parisien, la thèse est protégée par une clause de confidentialité: elle n’aurait dû être accessible à quiconque pendant trente ans.
L'université a toutefois levée cette clause afin d’examiner les cinq cents pages signées Derambarsh.
Après les avoir vérifiées à l'aide du logiciel Compilatio, lequel détecte les copies frauduleuses, l’établissement a dévoilé les résultats: un taux de plagiat de 76% sur l'ensemble du document. Et un taux proche de 100% sur «un certain nombre de pages».