Le chef d'état-major américain, le général Mark Milley, a effectué le 24 juillet une visite surprise en Israël pour y discuter de «l'Iran et des défis sécuritaires régionaux», a annoncé l'armée israélienne.
Benny Gantz a estimé que la visite du général soulignait les liens étroits en matière sécuritaire entre Washington et l'État hébreu, et prévenu, dans un communiqué, qu'Israël était «prêt à tout scénario et toute menace».
Des tirs en représailles
Dans la soirée du 25 juillet, l’Armée de défense d’Israël a annoncé avoir riposté à des tirs effectués dans la journée depuis la Syrie en envoyant ses hélicoptères de combat viser des cibles militaires situées dans le sud de cette République arabe. Et de rejeter la responsabilité de l’incident sur Damas.
«Des hélicoptères de combat ont frappé des cibles militaires dans le sud de la Syrie, appartenant aux forces armées syriennes (SAF). Un certain nombre de cibles ont été touchées, y compris des postes d'observation des SAF et des systèmes de renseignement installés dans des bases des SAF», a précisé un communiqué de l'armée israélienne.
Ces frappes étaient une réponse à des «tirs de (...) munitions depuis la Syrie» vers le plateau du Golan, occupé par Israël depuis la Guerre des six jours en 1967.
Plus tôt vendredi, l'armée israélienne avait fait état d'explosions du côté syrien sur le plateau du Golan, lesquelles avaient endommagé un véhicule et un bâtiment civil côté israélien, indique l'AFP.
Mais elle avait alors précisé qu'il n'était pas possible d'établir dans l'immédiat s'il s'agissait d'une tentative d'attaque contre des positions israéliennes depuis la Syrie.