Alors que Jean Castex s’est rendu à Nice ce 25 juillet, le syndicat Unité SGP Police a lancé un appel à l’aide au Premier ministre.
Aux micros de franceinfo, le secrétaire départemental Laurent Martin de Frémont a ainsi rappelé qu’il devenait «très difficile pour les fonctionnaires de police» d’exercer leur métier, assurant qu’il allait interpeller Jean Castex sur la question.
En référence aux débats sur les violences policières, le syndicaliste a également précisé que la mission première des forces de l’ordre était de «sauver des vies», et non de tuer.
«Vous croyez qu’on est rentrés dans cette administration pour tuer? On est là pour sauver des vies. Aujourd'hui, les maux de la société, on les prend, on a le dos large et ça devient très compliqué. C'est pour ça qu'on va dire à monsieur Castex tout à l'heure:"on a besoin de vous, monsieur"», a déclaré Laurent Martin de Frémont sur franceinfo.
Besoin d’effectifs
Le syndicaliste a également souligné qu’un renforcement des effectifs était nécessaire sur le département des Alpes-Maritimes, notamment pour assurer la sécurité dans certains quartiers, comme celui des Moulins où Jean Castex s’est déplacé. «Au bas mot, 100 collègues doivent arriver sur le département», a ainsi réclamé Laurent Martin de Frémont.
Le syndicat Unité SGP Police demande aussi un classement de Nice en «secteur difficile».
«Quand vous ne pouvez pas quadriller le secteur parce que vous manquez d'effectifs, il y a forcément une présence policière amoindrie [...]. Donc, aujourd'hui, pour assurer une présence policière de chaque instant du côté des Moulins, il faut tout simplement faire tourner plus de patrouilles», a expliqué Laurent Martin de Frémont à franceinfo.
La ville de Nice a été le théâtre de plusieurs actes de violences ces dernières semaines.
Le jour même de la visite de Jean Castex, un jeune homme a également été retrouvé mort, ensanglanté, à l'Ariane.