Les tests d'un engin spatial russe, conduits par le ministère de la Défense à la mi-juillet, n'ont pas présenté de menace pour d’autres objets spatiaux et n'ont pas violé le droit international, a déclaré le 24 juillet le ministère russe des Affaires étrangères.
«À la suite du test, des informations précieuses sur l'état technique de l'objet inspecté ont été obtenues, qui ont été transférées aux installations de contrôle au sol», est-il indiqué.
Accusations de l’US Space Command
Plus tôt, l’US Space Command a déclaré qu’il disposait de preuves que la Russie avait conduit «des test non destructeurs d’une arme anti-satellite dans l’espace». Selon les données américaines, un objet distinct, désigné dans le catalogue de l’US Space Command comme 45915, s'est détaché le 15 juillet du satellite Kosmos-2543.
Selon l'armée américaine, «l'objet» a été projeté à côté d'un autre satellite russe. Ces tests, qui ne ressemblent pas à ceux d’un satellite inspecteur, sont similaires à la situation de 2017, est-il souligné. Pour rappel, la Russie a lancé le satellite Kosmos-2519 en juin 2017, dont un petit vaisseau spatial s'est détaché en août. Dans le catalogue de l'US Air Force, le deuxième satellite figurait sous nom de Kosmos-2521.