Confronté à la montée en puissance du sujet de l'insécurité, Jean Castex s'est rendu samedi 25 juillet à Nice avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti pour tenter d'y apporter une réponse et afficher sa «détermination à faire cesser les violences du quotidien».
À son passage dans un quartier sensible il a été interpellé par une habitante:
«Moi, je suis d'origine maghrébine, mais je n'en peux plus de ce qui se passe dans nos cités. De ce trafic qui est présent, de ce manque de respect. Vous vous rendez compte qu'ils jettent pas exemple leurs couverts dans les escaliers? En plus le trafic est partout et parfois avec la complicité des parents. Il faut les taper aux portefeuilles pour responsabiliser les parents aussi car stop à la victimisation alors qu'ils profitent du trafic sans l'admettre au lieu d'éduquer», a-t-elle expliqué, excédée.
Échange entre Jean Castex et une habitante de Nice : «Il y a beaucoup de parents complices du trafic de drogue», lance-t-elle pic.twitter.com/3PPN3OfpQq
— CNEWS (@CNEWS) July 25, 2020
À Nice, plusieurs incidents ont eu lieu au cours des dernières semaines. Des coups de feu ont été tirés en plein jour devant un supermarché du quartier des Moulins, connu notamment pour son trafic de drogue.
En outre, au moment même où le Premier ministre effectuait cette visite, un jeune homme a été retrouvé mort, ensanglanté, dans les parties communes d'un garage du quartier de l'Ariane.