Dans un communiqué, le CFCM fait un rappel des «mesures de vigilance et de protection» à l'approche de la fête de l'Aïd, comme «respecter l'obligation du port du masque et la distanciation physique» notamment pour les rassemblements et les prières collectives, «se laver les mains régulièrement» et «éviter» embrassades et poignées de mains.
«S'agissant d'une période de rassemblements à haut risque», le Conseil appelle par ailleurs «les personnes vulnérables à se protéger davantage et à ne pas se rendre aux rassemblements». Il demande aux mosquées ne pouvant faire respecter les mesures barrières de «s'abstenir d'organiser les prières collectives de l'Aïd et du vendredi», souligne l'AFP.
L'Aïd al-Adha (fête du sacrifice) ou Aïd el-Kebir (grande fête) est l'une des deux grandes fêtes musulmanes avec l'Aïd el-Fitr (rupture du jeûne). Elle prévoit le sacrifice d'une bête de troupeau, un mouton généralement, à partager avec ses proches et des pauvres, en mémoire de la soumission à Dieu d'Abraham, prêt à offrir son fils et auquel fut in extremis substitué un mouton.
La fête de l'Aïd se déroulant cette année un vendredi, jour de prière, le CFCM appelle à «rendre brefs les deux rassemblements».
«De même l'acte sacrificiel ayant lieu dans les abattoirs, qui sont des potentiels "clusters", doit encourager le sacrifice par délégation, l'étalement du sacrifice sur trois jours et la livraison des sacrifices à des points plus sûrs», souligne encore le Conseil français du culte musulman.